dimanche 22 septembre 2013

L'ancienneté des immeubles de Brooklyn


Sur le sujet des données micro locales sur les logements, il faut suivre l'activité de nos confrères anglos-saxons.  Les Etats Unis et UK ont développé des bases de données open sources d'adresses, de codes postaux ou encore de contours de "blocks" d'une grande précision et avec beaucoup d'attributs. Voici un exemple américain de représentation pertinente pour le suivi de la politique urbaine d'extension/rénovation des quartiers.

Brooklyn bloc par bloc : les bâtiments selon leur date de construction 
Données source :  NYC’s PLUTO data.
Lien : http://bklynr.com/block-by-block-brooklyns-past-and-present/

Le travail sur les bases de données des adresses et des immeubles est l'un de nos "dada" chez PBS (MapInfo). Depuis près de dix ans, nous collectons par exemple en France des informations sensibles de caractérisation socio démographique de la population de chaque adresse. La localisation se fait par points : nous décomptons plus de 19 millions de points pour la France et les DOM dans la base immeuble PBS.

Cliquez sur cette vignette pour voir une carte interactive des immeubles de l'Essonne (91)

Les contours numériques des bâtiments cadastrés anonymes (sans identifiant cadastral ni coordonnées d'adressage) sont désormais accessibles librement via Open Street Map, c'est une belle avancée. Cependant, la DGFIP qui gère le cadastre ne publie aucunes données libres sur les caractéristiques de construction des bâtiments : destination, surfaces, hauteur, date de construction... C'est bien dommage, toutes ces informations sont amassées lors des déclarations de permis de construire et elles sont fondamentales pour un bon nombre de problèmes d'aménagements.  Il faut que les caractéristiques du patrimoine immobilier français soient publiques ou facile d'accès pour les acteurs privés

De son côté, L'IGN édite les Bases "Topo" et  "points adresses" qui permettent de faire un lien entre l'adresse et la topographie des bâtiments sur les parties les plus denses du territoire. Avec l'IGN, nous avons fait l'expérience à Paris et la petite couronne. Techniquement; cela fonctionne très bien, on dispose d'une carte 3D des contours d'immeubles avec la surface et la hauteur des bâtiments. Mais nous sommes encore loin des anglo-saxons sur la cartographie de notre patrimoine immobilier. Je ferais un Post sur ce sujet un peu plus tard ...

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